Édito 260

Ce TRACeS est exceptionnellement épais, certains le trouveront lourd.

Ce n’est pas en deux mots ou coups de cuillère à pot qu’on peut analyser ce qui se trame avec la pédagogie explicite. Ce courant nous vient du Québec et se présente comme très efficace pour tout : les apprentissages de tous, dans toutes les matières et même pour la vie de la classe et dans l’école avec la gestion explicite des comportements.

En ouverture de ce numéro : questionnements et recontextualisation de ce courant émergeant dans l’histoire des disciplines scolaires. Des implicites dans la pédagogie explicite ?

Des récits de pratique : un travail de résolution des problèmes en début de primaire version enseignement explicite et version socioconstructivisme, d’autres articles concernant les apprentissages en lecture et en écriture avec des enseignants qui sont attentifs à expliciter les objectifs d’apprentissage et le travail métacognitif au cœur du métier d’élève. Mieux voir de quoi il s’agit.

Au cœur de la gazette, Jacques Cornet dans dix articles séparés qui pourraient n’en faire qu’un seul fait le point sur ce qui est trop peu mis en débat et trop vite présenté en querelles de méthodes et de condamnations réciproques.

Et pour finir, des récits qui racontent comment faire classe avec les sujets qui l’occupent, élèves et maitres, avec une attention particulière à sortir du duel.

Parce qu’à CGé, nous nous méfions de ce qui semble être la solution, qu’on préfère la diversité des pistes d’actions. Parce qu’on sait que les statistiques ne mesurent pas tout. Parce qu’on est convaincu que la pédagogie est politique.

Avec ce numéro, l’équipe TRACeS veut contribuer au débat qui est à ouvrir, poursuivre, tenir, à l’heure du Pacte pour un enseignement d’excellence, dans un contexte où nous souffrons à chaque communication des résultats PISA…

Assez explicite cet édito ?