Dans cette rubrique, vous trouverez les numéros archivés d’« Échec à l’échec » et de « TRACeS de ChanGements » !
Sans casser d’eux
Partir d’eux, mais pour aller où ? On peut partir d’eux, de leurs demandes, de l’expression suscitée de leurs « besoins » pour n’aller nulle part. On peut partir de leurs représentations et s’y enfermer pour conforter des affirmations identitaires. On peut partir d’eux et y rester, camper dans le familier pour éviter l’exigence. On peut partir d’eux, des interprétations qu’on se fait de leurs manques, de leurs défauts, de leur mal être pour les corriger et les normaliser.
TRACeS de changements vous propose un tout autre chemin. Partir d’eux, de la logique de leurs erreurs, et leur donner les outils pour dé-re-construire. Partir d’où ils sont, de leurs soucis et pas de leurs demandes convenues. Partir d’eux et rester avec eux, les emmener ailleurs, loin, loin d’eux, sans les trahir. Partir d’eux, de leur distance à l’implicite scolaire et imposer à tous des consignes explicites et complexes. Un choix pédagogique difficile, un choix politique propre à renverser les hiérarchies…
Ça bosse
À la tronçonneuse des maths, les massacres sont quotidiens. Combien d’estimes de soi anéanties, combien de portes fermées, de violences et d’exclusions sociales ? Et pourtant, pour que les mathématiques soient données à tout le monde, il existe des chemins d’apprentissage et de réflexion. Ce n° propose des clés et des outils pour ouvrir ou développer ce chantier, difficile, exigent mais si important.
Bornes to be alive
Bornes to be alive est le sous-titre donné à ce numéro de la revue TRACeS de chanGements. Pour ne pas se perdre dans l’infini des possibles, la limite est une question de survie et d’humanité. Dans ce monde où le marché, la publicité, le sport d’élite, la toile… nous promettent la liberté d’un monde sans fin et la réponse à toutes les envies, l’école doit jouer son rôle premier et rétablir limites et butées : des limites pour ne pas buter et des butées pour ne pas se limiter. Parce que la limite est constitutive de l’éducation et de la civilisation et réciproquement. Limites de Moi et de l’Autre, du corps, de l’espace, du temps, du monde… Le Désir qui fait grandir nait de la limite et l’absence de limites n’existe que dans la Mort sur laquelle on finit toujours par buter. Ouvrir les possibles ne peut se vivre que si ces possibles ont un cadre et si ce cadre peut être interrogé.
Ce jeu des limites et des butées est un art difficile auquel chacun doit s’exercer. C’est à celui-ci que les auteurs de ce numéro ont travaillé et invitent, à leur suite, les lecteurs.
Précoces
L’évaluation est un questionnement difficile, aussi bien à l’école que dans toutes organisations porteuses d’apprentissages et de changements sociaux. Passée sous silence quand les responsables et acteurs de terrain ne savent pas comment « s’en sortir », elle fait couler pas mal d’encre chez les prescripteurs et les procédures d’évaluation internes et externes se sont multipliées dans l’École ces dernières années.
L’évaluation est souvent réduite à une opération de contrôle à postériori. Or, l’essence de l’évaluation est d’être un processus permanent impliquant chaque partenaire lors d’une action, d’un apprentissage. Elle est un outil collectif puissant si elle est conçue comme moyen de prendre du pouvoir sur le cours de la vie, d’apprendre à penser plus librement. Ainsi, si contrôler, c’est dehors, après et tout seul, évaluer, c’est dedans, pendant et avec. Un défi d’importance que tentent de saisir les auteurs de ce n° de TRACeS de ChanGements.
Un numéro qui met côte à côte les bonnes idées sur ce que pourrait être une évaluation émancipatrice et les bricolages imaginatifs, les écueils, les questions en travail de personnes à l’œuvre sur le terrain.
Lupinent
La langue des élèves passe de l’autre côté de l’écran, s’engouffre dans nos câbles et s’expose sans pudeur aux yeux de tous. Et ça nous turlupine : voilà que la langue est méconnaissable, qu’elle se mutine et refuse de se plier aux codes !
Alors, revenir à nos vieux réflexes sécuritaires effarouchés sous prétexte que, si nous en perdons le contrôle, notre belle vieille langue française ne pourra que dépérir ? Il est toujours plus facile de brandir de nouveaux règlements, de bonnes raisons d’exclure et les habituels clichés d’un monde dans lequel tout fout l’ camp que de comprendre que dans la communication, le sujet se joue. S’il s’agit de regarder en arrière, que ce soit pour retourner aux fondamentaux : le rapport à la langue est instrument de pouvoir, le pouvoir qui humilie ou le pouvoir de s’émanciper. Il s’agit donc une fois de plus de choisir son camp.
Qu’il s’agisse d’apprendre à écrire les sons, de faire commencer des écritures, de les aider à s’épanouir, de faire place aux écritures qui créent des fiertés,… un n° qui renverse bien des idées reçues.
Sinon rien !
Comment (re)penser et (ré)organiser la formation des enseignants et comment accompagner les débutants ? Entre Bologne et ses décideurs et ce qui se passe, se vit, se crée, s’échange, s’imagine au jour au jour le jour sur les terrains de nos écoles, le fossé risque de se creuser… C’est entre les lignes de ce fossé que TRACeS de changements entend laissé ses traces et porter le débat plus loin, grâce à ce numéro 194 de février 2010.
Expérimences
... deux, tu verras
GOK, LOP, Kataklop
Peut mieux fier !
Jouidires
Le nez dans le ruisseau
Mais que fait la police ?
Vas-y Biloute !
Mauvaise langue
Laissez-penser
Ziste et signe !
Déchaîne
Starsky & Flupke
Cours, gêne et râle
L’art niqua
Allez gamin !
É té ki toi ?
Histoires d’enseignants
Père-mission
Matamor
Au bal masqué
La grosse mythe
Point de fuite
Les dessous
Priorité de gauche
Porte à porte
Sans soutien
Concertos
Prise de terre
Pas nique
Le test, y coule !
Garde à vue
Tous califes
DéPIstage
Signes de piste
T’as tes règles ?