À une époque où chacun à très facilement accès à de l’information historique, le cours d’histoire est-il encore utile ? Contribue-t-il dans les faits à la formation des (futurs) citoyens ? Peut-il être neutre ? Ce cours constitue-t-il un enjeu politique ? Comment a-t-il évolué ces dernières décennies en ce qui concerne ses contenus et ses méthodes ? Ses méthodes et contenus font-ils débat ? Pourquoi un grand nombre d’adolescents disent ne pas trouver ce cours utile/intéressant ? Pourquoi les jeunes fréquentant l’enseignement professionnel en sont-ils privés ?
Pour aborder toutes ces questions, Véronique Thyberghien et Jacques Liesenborghs (CGé) ont reçu Michel Staszewski, formateur et enseignant chargé de cours d’histoire dans le secondaire, et collaborateur scientifique et pédagogique du Service des sciences de l’éducation de l’ULB.
Il a publié plusieurs ouvrages :
1830-1980. Cent-cinquante ans de cours d’histoire dans l’enseignement secondaire officiel francophone en Belgique, Les Cahiers du CeDop, U.L.B., Centre de Documentation Pédagogique, Bruxelles, 2000.
Co-auteur, avec Bernard Rey, d’Enseigner l’histoire aux adolescents. Démarches socio-constructivistes, Éd. de Boeck, 2004 et 2010.
Il est également membre de ChanGements pour l’égalité, mouvement sociopédagogique.