ÉDITO
SOMMAIRE
Déchoser pour oser, Jacques Cornet
En attendant une formation spécifique qui ne sera de toute façon pas magique, quelques balises pour oser faire des sciences sociales dès le fondamental.
Ceux qui veulent crier au loup, s’abstenir !, Françoise Budo,
Une première démarche autour du développement durable, un concept à travailler en interdisciplinarité, pour faire de nos élèves, non pas des
crack, mais des crasc !
Un cadre de pensée en sciences sociales, Luc Van Campenhoudt,
Deux pages pour décliner les trois principes de base, définir l’objet de travail et donner les étapes de la démarche en sciences sociales. Un fameux exercice de synthèse !
Pom-pom girls ou pom-pom boys ?, Véronique Baudrenghien,
Partir de ce qui se passe dans l’école, pour faire réfléchir les élèves sur les questions de genre et démasquer les influences jusque-là inconscientes.
C’est quand même autre chose qu’un leçon désincarnée…
Faire de l’éveil historique à cinq ans, Sandra Hennay,
Imaginer du plausible, prendre du recul, découvrir l’altérité, apprendre à se décentrer, exercer le langage… autant de vertus propres aux apprentissages en sciences humaines, et ici, en histoire.
Savoirs citoyens, Jacques Cornet,
Qu’est-ce qui est vraiment important à travailler à l’école pour pouvoir exercer sa citoyenneté ? Les concepts intégrateurs et dialogiques. Ne fuyez pas, les exemples aident à comprendre ce vocabulaire pointu…
Chacun sa part, Julien Lecomte,
Ral-le-bol de la responsabilisation individualoculpabilisante ! On n’est
pas des colibris ni des pigeons. Un auteur qui déplie les idéologies qui nous aliènent dans différents domaines.
Quand le colibri rate son envol…, Isabelle Allelyn, Sophie André, Julie Halleux et Emmanuel Siquet,
Quand on se rend compte qu’on va vers la bonne réponse, on peut aussi reprendre. Il n’est pas trop tard.
Faire vivre la démocratie en classe, Lola Piret,
Une démarche pour travailler un concept mis à toutes les sauces. Ici, on fait la mayonnaise soi-même : pas de parachutage de définitions toutes prêtes.
Dis-moi ton loisir, je te dirai qui tu es, Anne-France de Lavareille et Sandrine Dochain,
Récit d’un travail avec des élèves de sixième primaire sur les pratiques culturelles. De l’enquête à l’analyse : celles-ci ne sont pas si anodines…
Reconnaitre et pouvoir, Noëlle De Smet,
Prendre la colère des élèves au sérieux, chercher à leur donner prise pour changer les conditions de vie à l’école. Sortir de la victimisation pour aller vers l’émancipation. Évidemment, ça ne se fait pas en deux coups de cuillère à pot et ça ne plait pas à tout le monde.
Maths utiles !, Benoît Jadin,
Ne pas être dupe des graphiques, ça s’apprend. Ce serait pas mal que ça se
fasse à l’école, et dès les maternelles. S’y frotter pour ne pas tomber dans les pièges.
Mon papy a été petit, ta mamy aussi !, Valérie Lents et Sandrine Dochain, Au-delà de la rencontre intergénérationnelle déjà précieuse, ce projet a été l’occasion d’apprentissages divers en sciences humaines et en français, en maternelle.
Connaitre l’économie, penser avec les économistes, Sophie Jallais et Gilles Raveaud,
Partir des nombreuses questions économiques des enfants pour approcher les réponses diverses et complexes qui lient les savoirs des différentes disciplines.
Tous économistes dès la maternelle, Pierre Waaub,
Gare aux replis disciplinaires, l’économie est plongée dans le social et inscrite dans une histoire de luttes et de conflits. Il faut faire son deuil des réponses univoques.
RUBRIQUES
OUVERTURE
Aller voir ailleurs si on y est, Thomas Michiels,
Quand l’architecture des bâtiments et des espaces environnants favorise les apprentissages. Les toilettes finlandaises parlent d’elles-mêmes.
SOIS POLI(TIQUE) ET TAIS-TOI
Sélectionner ou faire apprendre, Fred Mawet,
Que dit le pacte sur cette double commande schizophrénique ? Là, on aimerait bien entendre des voix.
UNIQUEMENT SUR LE SITE
DEMARCHE
Pierre, papier, ciseaux, Emmanuel Siquet
Quand on fait des sciences humaines en classe, il y a souvent
des temps en sous-groupes, et pour qu’il y ait du travail qui se fabrique là, mieux vaut prendre quelques précautions.
Pourquoi les sciences sociales se défendent-elles si mal ?, Géraldine Leurquin et Luc Van Campenhoudt,
Parce que les sociologues n’ont pas les c… Mais non, enfin, ce serait plutôt une question d’habitus professionnel orienté d’avantage vers la réflexion plutôt que l’action.