Le travail collaboratif des enseignants est présenté par le Pacte comme une des clés qui permettra une réelle implantation de ses recommandations et décisions dans les pratiques professionnelles des acteurs de l’enseignement.
Mais suffira-t-il de rendre le travail collaboratif obligatoire pour 2 périodes par semaine pour rendre le métier plus collectif, favoriser les initiatives pédagogiques et l’évolution des pratiques en classe ? Ne risque-t-on pas d’avoir l’effet inverse : un repli sur soi avec une participation formelle au travail collaboratif ? Et surtout, pourquoi faut-il rendre le métier plus collectif ? Qu’est-ce qu’on en attend ? Et en fonction de ce qu’on en attend, comment faut-il l’organiser dans les écoles ?
Cela revient à poser les deux questions préalables à tout questionnement sur l’école :
de quoi l’école a-t-elle besoin pour changer et faire réussir tous les élèves ?
Que tirer comme enseignement des pratiques qui ont déjà été expérimentées ?
Avec
Pierre Waaub, enseignant et militant CGé
Tanguy Pinxteren, directeur du LIRL (Lycée Intégral Roger Lallemand de Saint-Gilles)
Nicolas Vandebroeck, instituteur à l’Institut de la Sainte Famille à Schaerbeek
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