En Fédération Wallonie-Bruxelles, le décalage entre les missions confiées à l’École et la situation sur le terrain reste grand. Quel que soit le niveau de scolarité, de la maternelle à l’enseignement supérieur, la question de l’échec scolaire est posée et corrélée à l’origine socioculturelle des élèves. Et cela malgré de très nombreuses réformes de divers ordres. Pour sortir de l’ornière, l’enseignement obligatoire a besoin d’être revisité en profondeur, tant du point de vue de sa structure globale que de la culture commune de ses acteurs.
Dans ses « Dossiers de l’Épol 2012 », l’équipe politique de ChanGements pour l’égalité (EPOL- CGé) tente d’analyser pourquoi certaines réformes structurelles comme les évaluations externes non certificatives et la réforme du qualifiant (CPU) ne permettent pas de lutter réellement contre les inégalités. Le principal problème qui ressort des analyses est le décalage entre les intentions démocratiques inscrites dans les textes officiels et la réalité rencontrée sur le terrain.
CGé propose trois pistes : la mise en place d’un véritable tronc commun jusque 15 ans, la refondation de la formation initiale et l’élaboration collective d’une déontologie enseignante.
CGé souhaite une refonte réfléchie et profonde de notre enseignement afin qu’il devienne un tremplin positif pour tous les élèves quelles que soient leurs origines et leurs aspirations.
Vous pouvez consulter l’ensemble du dossier disponible en format pdf.
– Introduction
– Les évaluations non certificatives : leviers et freins
– La CPU, une réforme inadaptée au public qu’elle prétend aider à réussir
– Continuum pédagogique ou tronc commun ?
– Au-delà de l’évaluation de la formation initiale
– Le long chemin de la « déontologie » enseignante
– Conclusion