L’artiste de ce numéro

Jamel Barbach est un artiste qui vit et travaille à Liège. Je l’ai découvert grâce à une exposition, dans un lieu que j’affectionne particulièrement : la galerie bonnemaison, à Ans.

« Nous avons tous des plaisirs coupables. Des petites choses inavouables mais qui nous font tant plaisir car potentiellement d’une erreur de bon ton ou d’une faute de goût.

Jamel joue de cette culpabilité intime, car de culpabilité il n’a pas. Il part de clichés désuets ou éculés pour leur redonner leurs lettres de noblesse. Mais si la thématique de base est désuète, la seule manière de l’anoblir est l’excellence de la retranscription.

Jamel dépoussière l’image primaire et fait de nos plaisirs coupables des revendications franches et fières. Ce doit être ça la liberté. » écrit Pascal Noé sur cette fameuse à bonnemaison.

Le travail que Jamel a partagé pour ce TRACeS a été produit après. Il n’est pas avare cet artiste, c’est tout le contraire. Tant mieux pour nous, car ses œuvres émancipées de tout complexe revigorent nos pupilles, ravivent nos esprits.

Merci Jamel.

Prise de vue : Gerald Micheels, ville de liège, 2022.

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