Formateurs
– Pascale LASSABLIÈRE
Formatrice en alphabétisation et ateliers d’écriture
– Natalie RASSON
Secrétaire de rédaction
TRACeS de ChanGements (CGé)
Descriptif
Les savoirs, comme l’écriture, sont souvent vécus comme des chasses gardées et se retrouvent figés dans des formes protégées. Pourtant, depuis l’origine, le doute est la racine de la connaissance, et le savoir se construit par accumulation-transformation. Ce pouvoir sur le monde est une faculté répartie également chez tous, même si elle n’est pas reconnue également chez tous.
Écriture et savoirs se nourrissent des créations, des manières d’être au monde de chacun.
Des ateliers pour partir à la rencontre de l’Autre, pour faire des pas de côté, déplacer le centre et entrer dans la métaphore d’autrui.
Des ateliers pour apprivoiser ce qui fait basculer, le moment où le doute s’installe, comme une nécessité.
Des ateliers où l’écriture est à vivre pour poser des mots sur nos questionnements, croiser nos pensées et apprendre ensemble.
Des ateliers pour faire bouillir nos valeurs et nous faire prendre pied nouveau dans nos engagements.
Un atelier qui, en recherche et sur des chemins de traverse, réaffirme que tout le monde est capable d’écrire.
Méthodes
– Les 6 jours d’ateliers se répartissent en diverses phases de travail : écriture en aller retour entre individuel et collectif, passage par d’autres codes (art plastique, mises en situation, musique…), retours sur les processus de création et les outils d’écriture, récoltes de fragments, analyse réflexive, échanges et de mise en perspective.
– L’atelier se terminera par un temps d’évaluation.
Repères théoriques
– O. et M. NEUMAYER, Animer un atelier d’écriture — Faire de l’écriture un bien partagé, Éd. ESF, Paris, 2003.
– Les élèves de l’école de Barbiana. Lettre à une maîtresse d’école, trad. de l’italien, Mercure de France, Paris, 1968.
– E. Morin, Les Sept Savoirs nécessaires à l’éducation du futur, Éd. Seuil, 2000.
Public
– L’atelier est ouvert aux animateurs, formateurs en alphabétisation, enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux, écrivains publics, militants associatifs… et à tous ceux qui ont envie de pratiquer l’écriture. L’écriture est une pratique sous-exploitée qui se prête particulièrement à la réflexion collective et individuelle et ne demande pas de prérequis spécifiques.
