Marre, à bout, bouts d’ficelles…

Marre d’entendre des gosses de 13 ans qui ânonnent en lisant.

Marre que les 4 € de la sortie posent un réel problème aux parents.

Marre que les élèves soient licenciés, car leurs profs sont absents.

Marre d’entendre ces jeunes dire « c’est moi qui a » et « ils croivent ».

Marre d’exiger des devoirs qui ne viennent pas.

Marre d’annoncer aux parents que la réussite du CEB ne sera pas non plus pour cette année…

La réponse : le pacte d’excellence ?!

Mille fois d’accord sur « la réelle urgence collective » et sur le fait que « ces élèves méritent d’être au centre du processus. »

Du processus ?! Lequel ?

Quelles sont les « bonnes pratiques » auxquelles ils n’ont pas eu droit et qui les ont rassemblés dans ce type d’école ?

D’où va venir « l’innovation » qui va produire du changement ?

Comment va-t-on « impliquer les acteurs » ?

La « culture de l’évaluation », ces jeunes la connaissent, ils s’y sont frottés et ils en gardent de fameuses séquelles.

Ce n’est pas un pacte qu’il nous faudrait, mais une révolution !

Et pour changer quoi ?

Ça arrange bien tout le monde qu’il existe des écoles de deuxième classe.

Regroupons ces exclus entre eux, ils ne ralentiront plus les autres, ne les dérangeront plus et ne feront plus baisser les statistiques.

Pour être surs qu’ils ne trainent pas trop en route, permettons-leur de passer dans le secondaire sur simple condition d’âge, 12 ans, et s’ils ne réussissent pas leur premier degré, alors à 16 ans qu’ils aillent en 3e professionnelle. Il ne leur restera plus que 2 ans à tirer, ainsi à 18 ans, l’école de l’excellence ne sera plus obligatoire et ils pourront la quitter.