Paroles d’institutrices, de formateurs d’adultes, de professeurs de collège et de lycée, d’éducateurs… travaillant au sein du Collectif des Équipes de Pédagogie Institutionnelle.
– La mise en oeuvre d’un dispositif attentif aux détails, un dispositif vigilant. – Une forme, une formation. – Une construction délicate, un ajustement qui ouvre le champ du possible. – Une élaboration préalable qui rend le goût et la capacité d’apprendre. – Un ensemble de techniques et d’outils qui m’ont permis de FAIRE CLASSE dans des situations parfois périlleuses. – Se déprendre des allants de soi confortables. – La mise en oeuvre d’instances de médiation qui mettent en jeu la distinction et la possibilité d’inscription. – La formation PI, c’est un lieu, un temps des personnes avec qui la pudeur est de mise, où l’on ne peut être que honnête avec soi-même. – Offrir à chacun la possibilité de trouver sa place et dire “je”, c’est garantir un espace non totalisant, non totalitaire. – La mise en jeu de création de médiations et d’institutions pour articuler désir et apprentissage. – “Pour moi la PI c’est … la moindre des choses”. – Un tuteur fragile contre le désir de mort – Un recours, une démarche, pour identifier, élaborer, persévérer. – Une façon de nous tenir droits dans la classe. – Inventer, réinventer sans cesse ce qui reliera pour chacun sa liberté, son pouvoir, sa responsabilité. Extrait de la brochure Paysages, réalisée à l’occasion de la Biennale de la formation en avril 1994