À qui et à quoi se réfère-t-on quand on parle de pédagogie active ? En vrac : à Montessori, à Freinet, à Oury, à Decroly, à Steiner, à la pédagogie du projet, aux situations problèmes ou à la tâche complexe, ou encore au socioconstructivisme…
Chacune de ces méthodes s’inscrit souvent dans la réponse à des besoins rencontrés sur le terrain, rappelons que Montessori et Decroly étaient avant tout des médecins. Les concepteurs de ces méthodes se positionnent également face à des valeurs. Pour Freinet qui sortait de la Première Guerre mondiale, insister sur la classe coopérative n’était pas neutre. Fernand Oury, instituteur en banlieue parisienne, se déclarait inadapté à l’école-caserne. Tandis que les uns insistent sur l’épanouissement personnel de l’enfant, d’autres appuient sur la coopération et l’émancipation.
Alors, comment reconnaitre un projet éducatif construit par des enseignants (trans)formés à/par des dispositifs d’apprentissage et soucieux d’émancipation ? Ce n’est pas écrit sur leur front ! On s’est surtout demandé comment faire pour qu’en faisant, tous apprennent, et pas seulement ceux qui, de connivence avec le prof par leur milieu socioéconomique, ont décelé l’apprentissage caché derrière l’action.
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