Peut-être le savez-vous, CGé n’est pas seulement un mouvement enseignant. Depuis quatre ans, l’ASBL compagnonne avec une quarantaine d’autres associations au développement d’une Coalition des parents et des organisations de milieux populaires qui les soutiennent pour changer l’école. Sous cette bannière se réunissent régulièrement des parents (environ 500, actuellement) et animateurs associatifs, en vue d’aborder toute une série d’enjeux et de difficultés liés à l’école.
Ces groupes de parole visent, d’abord, à ce que les parents de milieux populaires puissent déposer leurs vécus souvent douloureux vis-à-vis de la scolarité de leurs enfants et trouver des solutions adéquates. Le partage de constats permet fréquemment de sortir de la honte et de la culpabilité — « c’est ma faute », « celle de mon enfant » — en faisant voir que le problème est rarement individuel, mais collectif. La responsabilité est partagée, et l’école a aussi à rendre des comptes sur ce qu’elle met en place pour faire apprendre. (Thomas Michiels)