Jeudi, dix-huit heures, je suis dans le tram qui me ramène chez moi, après une après-midi d’animation, dans une des écoles de devoirs que je coordonne, quand mon téléphone sonne. C’est Amélie, une des animatrices volontaires qui m’appelle pour me faire part de « deux ou trois petits soucis ».
Elle me communique quelques informations sans importance, puis me dit qu’un GSM a disparu du sac d’une animatrice. Elles ont cherché partout sans succès. Le GSM est encore allumé, il sonne, mais pas moyen de mettre la main dessus. J’ai l’animatrice concernée au bout du fil, elle me dit son malaise de suspecter les enfants, mais est bien forcée de se rendre à l’évidence, « ça ne peut être qu’eux. » Elle a effectivement laissé son sac sans surveillance… (Salima Brahimi)